"Chaque Palestinien ne connaît que trop bien ces expériences ; c’est pourquoi, au-delà des clivages sociaux, nous nous reconnaissons tous en Khader Adnan. Nous voyons la cruauté de nos oppresseurs, l’indifférence de la communauté internationale et la fragilité de nos corps. Mais nous voyons aussi en lui notre persévérance obstinée, notre amour pour nos familles et notre aspiration à la liberté.
Adnan rejoint maintenant une longue lignée de Palestiniens dont nous commémorons la vie au mois de mai : de la journaliste Shireen Abu Akleh, abattue par des tireurs d’élite israéliens l’année dernière, aux centaines de milliers de personnes dépossédées il y a 75 ans lors de la Nakba. Alors même que nous nous remémorons une nouvelle tragédie, les Palestiniens continuent de se battre pour cette autre vie – une vie libérée du joug colonial, dans laquelle Shireen s’exprimerait à la télévision et Khader fabriquerait notre pain quotidien, avec le sourire sur leurs visages."
Lire cet article du journaliste Amjad Iraqi en date du 5 mai et publié initialement sur +972mag sur le site de l'Agence.
A lire aussi sur le site de l'Agence, cet article du journaliste Ahmad Al Bazz:
Photo-reportage : La violence coloniale passée sous silence en Palestine
Et cette tribune de l'auteure palestinienne Ghada Karmi en date d'hier:
Après 75 ans, quel avenir pour la Palestine-Israël ?
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