"Dans ces choix de formulations médiatiques, rien ne vient questionner la France sur sa responsabilité quant à la participation de ses citoyen.ne.s appelé.e.s et volontaires à la guerre en cours à Gaza. Non seulement il s’agit d’une totale invisibilisation du contexte global permettant d’expliquer la nature des affrontements auxquels nous assistons depuis maintenant 12 jours, mais en plus, le choix des mots induit en erreur.
Le service militaire israélien ne relève pas d’un « haut lieu de sociabilisation » au même titre qu’un camp de vacances ou d’un semestre Erasmus à l’étranger. Il s’agit de la formation de la jeune génération israélienne aux valeurs suprémacistes, coloniales et militaires du régime israélien. Cet article affirme qu’Israël subit des « menaces d’attaques constantes » et n’évoque pas les attaques quotidiennes d’Israël en territoires palestiniens occupés.
L’inaction et le silence de la France quant à la responsabilité qu’elle porte vis-à-vis de l’engagement de ces réservistes français.es dans les crimes de guerre israéliens à Gaza, ainsi que l’incapacité des médias français à traiter le sujet de manière déontologique et respectueuse du droit international, enlisent la France dans sa complicité avec la politique coloniale d’apartheid d’Israël."
A l'heure ou les accusations "d'apologie du terrorisme" sont lancées contre des militant.e.s solidaires du peuple palestinien, lire la suite de cet article de l'Agence Média Palestine en date d'hier sur le site de l'Agence.
Concernant la désinformation, lire également cet article publié sur "Arrêt Sur Images":
Une vidéo de propagande israélienne diffusée comme pub sur Youtube
Et cet article publié initialement dans le Washington Post sur la difficulté de couvrir l'information à Gaza:
Il devient impossible de faire des reportages depuis Gaza
A écouter aussi sur la chaîne Youtube de l'Agence, cette interview masterclass du comédien américano-palestinien Bassam Youssef :
https://youtu.be/vDagNuk6j0I
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